Alors que les crises énergétiques se succèdent et que les accords de Paris fêtent bientôt leur septième anniversaire, le transport maritime et leurs containers sont dans la ligne de mire des rapports sur la transition écologique.
Pourtant, les différents acteurs proposent désormais de nouvelles solutions. Vers une nouvelle donne éco-responsable du commerce maritime et des conteneurs ?
Un état des lieux du commerce maritime international
Les derniers rapports du GIEC et de l’Agence Internationale de l’énergie (AIE) pointent du doigt le rôle du transport maritime dans les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la pollution de manière générale.
Avec un système de bateaux qui naviguent au fioul lourd, des marchandises distribuées par des camions et des processus de gestion vieillissants, le secteur maritime ne peut que s’améliorer.
Le transport de marchandises est le deuxième secteur le plus polluant avec un quart des émissions mondiales de CO2 selon l’AIE. Au niveau maritime, c’est 65.000 navires et 940 millions de tonnes de CO2 par an.
C’est également 90% de transport mondial, le reste se divise entre transport aérien, ferroviaire et routier.
La modification des comportements sur les chaînes logistiques sont longues au vu des nombreux intervenants.
Cette décision est motivée par les récentes études sur le climat de l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) et le “Clydebank Declaration” de 2021. L’objectif est aujourd’hui d’atteindre la limite de 1.5° C de réchauffement climatique.
Un bateau à quai génère des rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère équivalents à ceux de 10.000 à 30.000 véhicules, et en propulsion, 5 à 10 fois plus.
Cette situation négative doit changer pour réduire la pollution. Les différentes parties prenantes ont assimilé cet état de fait et veulent du changement positif.
C’est l’heure de la transition énergétique pour le transport maritime !
Des réponses novatrices
Les différents acteurs répondent pourtant présents pour améliorer leurs bilans carbones. Que ce soient les ports, les armateurs ou encore les groupes industriels. Au niveau de la logistique, les solutions pour avoir moins de dépenses énergétiques sont :- Création du concept de «Smart Port». Par l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), et de la domotique avec l’IoT (Intelligence of Things), les « Smarts Ports » permettent de diminuer les temps d’attente dans les queues pour l’attribution des places. C'est aussi des éclairages qui ne s’allument que lorsque c’est nécessaire. L’IoT communique des informations sur l’usure des objets pour éviter des remplacements par précaution.
- Rotterdam, premier port européen, veut créer de l’énergie plus propre avec une production d’hydrogène. Ils ont aussi recours à l’énergie éolienne et solaire pour alimenter son circuit électrique. L’éclairage du port se fait par LED désormais.
- Hambourg, le plus grand port allemand, génère chaque année 42 mégawatts d’énergie renouvelables, et tend à optimiser son transport terrestre pour un impact moindre sur son environnement.
- Marseille a choisi d’agir sur plusieurs points, à la fois sur la consommation des navires, mais aussi sur la qualité des fiouls. Ainsi, les teneurs en soufre sont limités dans le carburant des navires entrant dans le port. Ce sont aussi des projets soutenus par des start-up et des armateurs comme la CMA CGM avec une centrale à hydrogène containérisée.
- Les bateaux transportant des conteneurs Reefers (conteneurs frigorifiques) peuvent éteindre le moteur avec cette alimentation électrique à terre. Le port a lancé en 2021 la 3ᵉ édition du « Smart Port Challenge » dont le thème est : Un port dans son territoire. Enfin, les vaisseaux les plus vertueux en dépense de gaz à effet de serre, oxydes d’azote et particules fines sont récompensés avec un allégement de leurs droits de port.
- Plus largement, les différents intervenants veulent une logistique plus propre et éliminer les déchets. De nouveaux containers maritimes disposent de localisateurs GPS pour être retrouvés lorsqu’ils passent par-dessus bord ; les conteneurs sont disponibles avec un plancher en bambou pour les alléger et diminuer la consommation de carburant. Les armateurs sont prêts à réduire la vitesse des porte-conteneurs pour limiter les effluves de GES : quelques nœuds en moins pour une réduction de 15 %. Ce sont aussi des inventions innovantes comme le remplacement de moteurs thermiques par la propulsion vélique (avec le vent). Les cargos avancent avec une voile géante de kite surf pour une meilleure qualité de l’air. D’autres moteurs peuvent être réutilisés avec un changement de carburant : le gaz naturel liquéfié (GNL) déjà en usage dans les voitures. Le GNL offre une meilleure qualité de l’air lors de sa combustion.
Vers une réduction de la pollution par la décarbonisation des containers
Nous avons donc vu la situation actuelle avec un transport maritime incontournable à l’heure de la mondialisation du commerce.
Dans un contexte économique difficile, il est important malgré tout d’atteindre les objectifs des Accords de Paris. L’Organisation Maritime Internationale (OMI) l’a bien compris et encourage les initiatives de tous les acteurs.
Les grandes entreprises qui dépendent aussi des porte-conteneurs ont à cœur de diminuer leur empreinte carbone. Le coût de leurs produits ne peut être réduit, mais la décarbonisation de la chaîne logistique est possible. Nestlé, Danone, Michelin ou encore L’Oréal doivent réduire la pollution et leurs émissions à l’échelle mondiale.
Les nouvelles réglementations internationales et européennes les contraignent à trouver des solutions innovantes pour limiter le réchauffement global.
Chacun des intervenants économiques doit fournir un effort. Que ce dernier soit lié à des textes de lois ou par son éthique. Notre entreprise possède cette valeur du développement durable dans les fondations de sa création.
C’est pourquoi, il nous semble essentiel de libérer des zones portuaires et de valoriser les anciens matériaux sous forme de conteneurs maritimes.
Notre démarche écoresponsable s’inscrit de cette réutilisation de ces coffres-forts des mers. Que ceux-ci deviennent des espaces de stockage d’outils, des piscines ou encore des maisons.
La gamme de containers nous offre de multiples possibilités : que ce soit un 20 pieds, un 40 pieds, un open top ou encore un reefer, tout est permis.
Comme nous le savons, ce sont les petits gestes du quotidien qui vont nous permettre d’accomplir de grandes avancées dans la lutte contre le réchauffement climatique.
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